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Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris consacre une exposition monographique à l’artiste américaine Elaine Sturtevant. Pour l’occasion, l’artiste (85 ans !) veut créer une installation inédite : les figures les plus horribles de l’histoire l’art contemporain (parmi lesquelles The Painter, Mc Carthy ou encore Divine, l’icône du film Pink Flamingos de John Waters) côtoieraient, au sein d’une attraction festive, des chauves souris, Frankenstein, et autres monstres populaires.

La commissaire, Anne Dressen, nous appelle pour imaginer ce train fantôme en concertation avec l’artiste. En faisant une première esquisse, nous concevons un parcours agrémenté de scènes jouées par des automates.

Les délais étant courts et le budget restreint, nous remplaçons l’étude détaillée habituelle par une organisation satellisée du projet, en confiant animations, sculpture, décor, et son à des professionnels du cinéma exerçant au sein de nos ateliers de Montreuil.

La co-traitance nous permet de réduire les coûts et fluidifie le pilotage du projet. Chacun de nous devient responsable artistique et technique de la partie qui le concerne. Notre amitié contribue aussi à ce que nos savoirs-faire se complètent naturellement pour aboutir avec succès à cette réalisation complexe.

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données

  • Villes : Paris / Hanovre
  • Clients : Musée d’Art moderne de la Ville de Paris / Paris-Musée / Galerie Thaddaeus Ropac / Sprengel Museum Hannover
  • Superficie : 400 m²
  • Budget : 120 000 €
  • Design : Johan Brunel / Samuel Misslen / Elaine Sturtevant
  • Automates : Nicolas Darrot
  • Son : Etienne Colin
  • Décor et accessoires : Benjamin Vermot - Atelier 69
  • Sculpture effets spéciaux : CLSFX
  • Prestation : Conception d’un train fantôme sous la direction de l’artiste, étude de faisabilité, coordination, réalisation